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George Sand

 

Je t’aime, George Sand, la dame du Berry,
Rebelle à qui la vie n’a pas toujours souri,
Femme indisciplinée qui fut à son époque,
De celles qui défient, de celles qui provoquent,
Rejetant l’interdit, les us et les coutumes.
Lorsque tu revêtais cet étrange costume
Qui faisait s’étonner et jaser le bourgeois,
Dieu ! Que j’aurais voulu être à côté de toi !

Oui, j’aurais applaudi l’habitude bizarre
Que tu avais d’aimer à fumer le cigare.
Oui, j’aurais approuvé le prénom que tu pris
Pour parler politique, ou signer tes écrits.
Oui, j’aurais avec toi, sans peur et sans complexes,
Ainsi que tu le fis, défendu notre sexe.

Souvent, dans les allées du château de Nohant,
Sous les arbres fleuris caressés par le vent,
J’aurais suivi tes pas quand tu te promenais
Avec l’ami Balzac, ou Alfred de Musset.
Dans le salon doré, par les doux soirs de juin,
J’aurais vibré souvent aux valses de Chopin.

Je t’aime George Sand, épouse complaisante
D’un mari débauché qui courait les servantes.
Tu lui rendis c’est vrai, la monnaie de sa pièce,
Et le trompas aussi sans aucune faiblesse,
Et dussé-je choquer puritains et dévots,
Je crois bien qu’à cela j’aurais crié bravo !

Je t’aime George Sand. Ce n’est pas d’aujourd’hui.
La petite Fadette
et François le Champi,
Indiana, Consuelo
 et puis La mare au diable,
Avaient trouvé jadis place dans mon cartable.
Mais je ne pensais pas que tant d’années après,
Au déclin de la vie le désir me prendrait
De revenir à toi, par un simple poème,
Pour te dire humblement, simplement, que je t’aime !

Renée Jeanne Mignard

 

2004 : année George Sand

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